Les chiffres parlent d’eux-mêmes : au sommet de l’ATP, la majorité des stars misent sur des bolides racés ou des berlines grand luxe. Novak Djokovic, lui, a pris le contre-pied. Le champion serbe s’est affiché au volant d’une Peugeot e-208, 100 % électrique, alors que d’autres collectionnent les moteurs thermiques ronflants et les logos prestigieux.
Pourquoi ce choix ? Il n’est pas le fruit du hasard. Djokovic ne se contente pas d’arborer un maillot vert pour la photo : il s’implique publiquement dans la cause environnementale, tout en cultivant une relation solide avec Peugeot depuis des années. Là où nombre de ses rivaux préfèrent les écuries germaniques ou italiennes, il assume une orientation différente, à l’image d’une génération de sportifs qui cherchent à donner du sens à leurs privilèges.
Quelle voiture fait vibrer Novak Djokovic ?
Le palmarès du numéro un mondial ne se cantonne pas aux courts. Côté automobile, Djokovic affiche une sélection qui en dit long sur ses goûts. Loin de se limiter à un seul constructeur, il s’entoure de modèles où performance rime avec allure.
Voici un aperçu des voitures qui composent sa collection, chacune mettant en avant un aspect de sa personnalité :
- Peugeot e-208 : offerte après sa victoire à l’Open d’Australie 2020, elle incarne autant son partenariat avec Peugeot que son virage vers l’électrique.
- Bentley Continental GT : le luxe britannique, pensé pour les longues distances et les voyages au calme.
- Aston Martin DB9 Volante : le plaisir de la conduite décapotable, avec un raffinement so british.
- Mercedes-Benz S500 : le choix du confort pour les déplacements professionnels, sans compromis sur l’élégance.
- Tesla Model X P90D : un SUV électrique aux accélérations saisissantes, pour marier écologie et technologie de pointe.
- Audi R8 et Porsche 911 : la passion pour les sensations brutes, l’adrénaline d’une sportive pure.
Son attachement à Peugeot ne date pas d’hier : ambassadeur officiel de 2014 à 2022, Djokovic a aussi roulé en Peugeot 508 PSE et en RCZ. Cette diversité n’est pas anodine. Elle reflète un goût pour l’innovation, la puissance, mais aussi une réflexion sur la mobilité. Entre sportivité assumée et conscience environnementale, chaque véhicule illustre un chapitre de l’histoire du champion.
Zoom sur la marque et le modèle préférés du champion
Derrière son image de compétiteur acharné, Novak Djokovic affiche une fidélité rare à Peugeot. Pendant huit ans, il a représenté la marque française, associant son nom à l’innovation et à la technologie made in France. Un épisode marquant : la remise d’une Peugeot e-208 après l’Open d’Australie 2020, comme un clin d’œil à la mobilité de demain.
Son choix ne relève pas d’une simple opération marketing. La e-208, compacte, nerveuse et équipée de solutions technologiques avancées, colle parfaitement à l’envie du joueur de conjuguer performance et responsabilité. En ville, la voiture séduit par ses reprises instantanées et son confort. De l’extérieur, son design affirmé et sa fabrication française envoient un message clair : il est possible d’allier exigence sportive et transition écologique.
Parmi les sportives qui dorment sous son toit, la Porsche 911 occupe également une place de choix. Ce coupé mythique attire les amateurs de pilotage, pour ses performances et son histoire. Pourtant, c’est bien la Peugeot qui cristallise l’engagement public de Djokovic, entre convictions personnelles et volonté d’incarner une nouvelle voie. Ce véhicule n’est pas qu’un objet utilitaire : il devient le symbole d’une attitude, fidèle à la vision du champion.
Caractéristiques, performances et prix : ce que révèle le choix de Djokovic
En adoptant la Peugeot e-208 après son sacre australien, Novak Djokovic a misé sur un modèle qui se distingue par ses atouts sur le segment des électriques compactes. Sous le capot, 136 chevaux et un couple de 260 Nm permettent des accélérations franches, idéales pour la circulation en ville comme pour les trajets quotidiens. L’autonomie, autour de 300 kilomètres selon le parcours, répond aux besoins d’un usage moderne, sans sacrifier la tranquillité d’esprit.
Mais choisir la e-208, c’est aussi privilégier un intérieur soigné, un tableau de bord ergonomique et l’i-Cockpit, signature Peugeot. Les versions haut de gamme offrent une connectivité poussée, des aides à la conduite dernier cri et une finition à la hauteur des attentes. Sur la route, la petite française se démarque par sa tenue de cap, son agilité et son confort de suspension.
Côté tarif, compter environ 36 000 euros (hors options et bonus). Un positionnement qui place la e-208 dans la moyenne des citadines électriques, tout en offrant des prestations dignes d’un modèle premium. En optant pour cette voiture, Djokovic ne cherche pas à impressionner par la démesure, mais à faire le choix d’une mobilité cohérente avec sa philosophie. Loin de l’exubérance des Bentley ou Porsche, il privilégie la logique, sans renier son exigence.
Quand les sportifs d’élite affichent leur passion pour l’automobile
Pour les tennismen du gotha, la voiture n’est pas seulement un moyen de transport. C’est un marqueur de style, un terrain d’expression personnelle. Novak Djokovic en est l’exemple le plus flagrant. Entre performances sportives et goût pour les modèles rares, il alterne entre Bentley, Aston Martin, Mercedes, Tesla, Audi et Porsche. Son approche ? Privilégier la diversité, le plaisir de conduite, la technologie.
Son influence dépasse le cercle des fans. À Miami, lorsqu’il s’affiche au volant d’une Porsche 911, certains jeunes joueurs comme Holger Rune ne résistent pas à l’envie d’imiter l’idole, quitte à s’offrir la même sportive avant même d’avoir le permis. Djokovic ne se contente pas d’empiler les trophées : il inspire jusque dans l’univers automobile, façonnant les envies et les comportements de la nouvelle génération.
La passion de l’automobile traverse tout le circuit. Rafael Nadal roule pour Kia, Roger Federer choisit Mercedes, Serena Williams s’oriente vers l’innovation. Chaque champion affirme son identité à travers ses choix de véhicules. Au final, la voiture devient le prolongement de l’athlète : puissance, précision, distinction. Entre la route et le court, le jeu continue, et la ligne d’arrivée reste à inventer.


